La réforme des retraites défendue par le gouvernement est plus que nécessaire pour équilibrer nos comptes sociaux, mais au long cours, la démographie met en échec le système par répartition. Même si le débat est hystérisé, la question de la capitalisation mériterait d’être abordée alors que la majorité mène une réflexion sur le partage de la valeur.

Notre rapport au travail a changé. Il apparaît légitime, pour beaucoup d’entre nous, de refuser un allongement sans fin du temps de travail. Problème : c’est justement ce à quoi nous condamne le système par répartition. Réforme ou non, les jeunes Français, qui entrent plus tard que leurs aînés sur le marché du travail, devront plutôt travailler jusqu’à 67 ans – et non 62 ou 64.